ette année, la 16ème édition du congrès international bisannuel se déroule du 24 au 27 octobre 2023 au Casino Bellevue de Biarritz avec le Dr Jean Pierre Daulouede psychiatre/addictologue comme directeur général.
D’éminents spécialistes du monde entier (Europe, USA, Australie, Viêt Nam…) sont invités durant ces 4 jours
Quelques thèmes des réunions plénières et des ateliers ATHS
- Les actualités et les traitements avec Ivan MONTOYA (Bethesda), Sandra COMER (New York), Marco PRAVETONI (Washington),Gavin BART (Minneapolis)
- Les cannabinoïdes avec Pier Vincenzo PIAZZA (Bordeaux), Rafael MALDONADO (Barcelone), Cyril D’SOUZA (New Haven)
- Les addictions comportementales avec Laurent KARILA (Villejuif), Patrick BENDIMERAD (La Rochelle), Julie GIUSTINIANI (Besançon), Jean-Marc ALEXANDRE (Bordeaux)
- Addictions en soins de premier recours avec Julie DUPOUY (Toulouse)– Thierry ROYER et Juliette RAULT (Strasbourg), Clément BERLIET(Bordeaux), André NGUYEN (Limoges), Nicolas FRANCHITTO (Toulouse)
- Les conduites addictives multiples chez un adolescent avec Maurice DEMATTEIS (Grenoble), Lucie PENNEL (Grenoble), Elisabeth GIRAUD-BARO (Grenoble), Caroline SALAS-TOQUERO (Grenoble)
- Les pratiques innovantes en Réduction des risques et dommages avec Alix MOIREAU (Angers), Martin BASTIEN (Marseille), Pierre LABADIE (Bayonne), Ilhame ANWAR (Marseille), Catherine DUPLESSY (Paris) et Anne BATISSE (Paris)
- Le cannabis médical avec Amine BENYAMINA (Paris), Nathalie RICHARD (Paris), Marc ROZETTE (Limoges), Mado GILANTON (Lorient), Claude CYR (Montréal)
- …
Colloque ATHS avec 2 débats ouverts au public
- le 24 octobre 2023 : La vape : outil de cessation du tabagisme, simple outil de réduction des risques et dommages ou porte d’entrée vers l’addiction à la nicotine ? avec Marion ADLER (Paris), Anne-Laurence LE FAOU (Paris), Ivan MONTOYA (Bethesda), Amine BENYAMINA (Paris – Villejuif), Jean-Michel DELILE (Bordeaux), Nicolas BONNET (Paris)
- le 26 octobre 2023 : La politique des drogues : Entre prohibition et légalisation : quelles voies pour assurer la santé, la sécurité et les droits des personnes ? en présence de Bernard KOUCHNER (Paris), Bernard ROQUES (Paris), Nicolas HACHET (Bordeaux), sur les thèmes :– Le rôle de la Global Commission on Drug Policy – Ruth DREIFUSS (Genève)
– La légalisation du cannabis. Etat des lieux international – Ivana OBRADOVIC (Paris)
– L’Évolution du marché et des organisations de revente de stupéfiants en France : entre massification et professionnalisation – Christian BEN LAKHDAR (Lille)
– Le Bilan de l’expérience Uruguayenne et situation en Amérique Latine – Milton ROMANI (Montevideo)
– Titre – Rafael MALDONADO (Barcelone)
Durant le congrès nous relayons sur nos différents supports (X, Facebook, Linkdin) le maximum d’informations. Certaines plénières sont en direct sur la chaine YouTube dédiée. Les plénières, ateliers et autres débats scientifiques, politiques, philosophiques et sanitaires sont le plus possible relayés via ces plateformes.
Une traduction simultanée anglais, français, espagnol est assurée grâce à des casques audio et des interprètes professionnels.
Plus d’informations sur le programme du colloque ATHS https://www.aths-biarritz.com/programme-2023/
Bizia est une association dont voici le site “http://bizia.org/« c’est un Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) à Bayonne dont le directeur est le psychiatre/addictologue Jean Pierre Daulouède depuis 2007, soutenu par une équipe cavec:
- Arkaitz Aguerretxe Colina : Neuro psychologue addictologue (directeur adjoint du colloque ATHS).
- Cécilia Maitre : Attachée de recherche clinique/Thérapeute en TCC (Co directrice adjoint du colloque).
- Cyril Olaizola : Infirmier addictologue
- Virginie Beltran : Attachée scientifique évaluation et recherche clinique
Suite à la circulaire du 2 janvier 2006 structurant le dispositif de Réduction des Risques et des Dommages liés à l’usage de Drogues (RdRD), l’association BIZIA oeuvre pour :
- La prise en charge bio-psycho-sociale des usagers de drogues (orientation des patients et programme de substitution).
- Les actions de prévention en milieu scolaire auprès des élèves et des professionnels d’éducation (collèges et lycées).
- Les actions de Réduction des Risques afin de prévenir et de limiter les dommages liés à l’usage des drogues.
- L’aide et conseils aux familles qui peut prendre la forme d’une simple information, d’un soutien ponctuel ou d’un suivi régulier.
- Le sevrage tabagique avec suivi médical, conseils en hygiène alimentaire, entretiens motivationnels et thérapies cognitives et comportementales.
- Les consultations cannabis avec entretien, ou suivi médical et thérapies cognitives et comportementales.
- L’élaboration de travaux de recherche scientifique et d’évaluation de la prise en charge.
- Le travail en réseau permettant aux professionnels de la santé de débattre des problèmes observés dans la prise en charge des usagers de drogues.
- La mise à disposition d’information pour tout public (professionnels de santé, usagers ou autres) au sein du centre de documentation.
- La création de contrats de partenariat, avec les associations poursuivant des buts similaires à ceux de l’association.
Pourquoi le colloque ATHS ?
Jean-Pierre Daulouède, psychiatre addictologue est directeur de BIZIA (CSAPA/CAARUD) depuis 2007 et il dirige le colloque international ATHS. Il faut faire un retour en arrière, en 1993, à une période où les toxicomanes n’avaient pas accès aux traitements de substitution, les décès dûs au SIDA, aux hépatites et aux overdoses se multipliaient dans notre pays. JM Guffens et une bande d’amis dont JP Daulouède et Charles O’Brien appelé familièrement Chuck ont décidé de réagir en créant un congrès qui s’appuierait sur des méthodes fondées sur des preuves et non sur des idéologies. Le 1èr congrès THS est donc né en 1993 à St Tropez, et fort de son succès il est toujours là aujourd’hui, il est devenu ATHS (A pour addiction) et on y parle de toutes les addictions. Cette édition 2019, une fois de plus, a été passionnante tant par les sujets retenus que par les intervenants, venus du monde entier.
Le point de vue de Jean-Pierre Daulouède
Le plus dur c’est de faire en sorte que les gens s’écoutent et se comprennent car l’ATHS ce n’est pas que des médecins ! Il y a des travailleurs sociaux, des politiques, des représentants d’usagers, etc … Ils ne parlent pas tous la même langue (au propre comme au figuré ) c’est pourquoi nous nous efforçons depuis toujours d’avoir une traduction simultanée anglais, francais, espagnol. Nous venons de pays différents avec des politiques différentes et des traitements différents.
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